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Certains jours, on a l’impression que la prière coule toute seule ; par contre, lorsque des situations angoissantes s’éternisent malgré les demandes répétées au Seigneur, la confiance s’efface et prier devient plus difficile. 

actu333 1Heureusement qu’à ce moment- là, on peut se brancher sur RCF à l’heure du chapelet à la grotte de Massabielle : cela permet de moins se recroqueviller sur ses propres soucis, d’élargir sa vision des choses et du monde et également de prier avec d’autres, même si c’est à travers la radio. 

La prière du matin et du soir, sur cette même radio est un bon soutien également, surtout si je n’ai pas lu les textes. 

Même si ce n’est qu’une fois par mois, la prière avec les équipes du Rosaire aide à une meilleure compréhension d’un texte d’Evangile, suscite un partage dans la lecture du livret et des intentions de prière et se termine toujours par un moment de convivialité qui réchauffe le cœur de bon nombre de participantes souvent seules. 

Pendant plusieurs mois, j’ai été empêchée de participer aux récollections de la Communion. Ceci n’est peut-être pas étranger au temps minimum consacré à la prière car j’ai souvent besoin... d’une piqûre de rappel. 

Inscrite à la récollection des 30 septembre et 1er octobre 2017, le matin, je me suis réveillée avec dans le cœur ce chant : « En toi, j’ai mis ma confiance, ô Dieu très Saint, toi seul es mon espérance et mon soutien, c’est pourquoi je ne crains rien »... sans pouvoir me souvenir de la suite jusque dimanche matin à l’adoration. Là j’ai pu le chanter intérieurement en entier : « j’ai foi en Toi Ô Dieu très saint. » 

Et ce chant, c’est peut-être parce que nous le chantons assez fréquemment à la chorale paroissiale qu’il m’est venu... A moins que ce soit l’Esprit Saint qui soit venu le chanter en moi. Et si chanter, c’était prier deux fois... ? Je le ressens un peu comme cela. 

Le témoignage des uns et des autres est aussi très édifiant. 

A la récollection, Véronique a pu témoigner de la puissance de la prière pour sa petite fille Faustine née prématurément avec un problème cardiaque. Nous avons beaucoup prié pour elle (tout le groupe de la région Centre et des intercesseurs) et avons été tenus au courant de l’évolution de sa santé journellement. 

D’ailleurs un message du 15 août signé « Faustine » disait : 

« Après un démarrage bien difficile dans la vie et 7 semaines d’hospitalisation... mon petit cœur va mieux, il a complètement récupéré... Je grandis à mon rythme : à 3 mois et demi, je pèse tout juste 4 kg. Cela dit, je m’éveille bien et fais de jolis sourires... Je profite de ce message pour vous remercier d’avoir tant prié pour moi. Papa, Maman, Mahaut, Grégoire, Bertille et moi avons été portés par vos prières. Cela nous a aidés à surmonter toutes ces épreuves. » 

Réjouissons-nous et louons le Seigneur ! 

Cette récollection m’a aussi rappelé que les vendredis, nous sommes invités, en communion les uns avec les autres, à dire la prière des foyers les uns pour les autres. 

Au début de la Communion, nous disions la prière des foyers empruntée aux équipes Notre Dame, mais depuis quelques années, cette prière a été réécrite pour mieux correspondre à nos membres. Vous aurez compris que, certains jours, j’ai un peu de mal à m’arrêter pour prier. 

Cependant le matin, j’offre ma journée au Seigneur et le soir, je fais le point et lui confie notre famille et les personnes rencontrées, celles qui ont fait l’actualité des journaux d’information. 

La prière exaucée pour Faustine et la foi sans défaillance de sa grand-mère remettent en route. Les témoignages sont là aussi pour fortifier notre foi. Merci Seigneur ! 

Mado (Saint-Denis-de-Jouhet) - CENTRE 

pardon 1 329Lors d’une journée d’amitié le 12 février Béatrice nous amène une coupure d’un quotidien belge. Quelle joie de découvrir un article à propos de la Saint-Valentin qui ne traite ni des cadeaux les plus merveilleux qu’on peut donner à l’élu de son cœur ni des plaisirs coquins. Non, nous avons droit à quatre pages pleines qui parle du « Pardon mon Amour ». Le lendemain, j’ai le plaisir de rencontrer l’un des auteurs de ces articles, qui me donne la permission de le transcrire pour vous.

« Rien ne peut arrêter le pardon chrétien, mais cela exige beaucoup d’humilité »

Qu’on se le dise. Un mystère, pour le chrétien, n’est pas quelque chose que, trop médiocre, il ne peut connaître. C’est, au contraire, qu’il n’a jamais fini de découvrir. Quelque chose de tellement grand qu’il ne pourra jamais l’embrasser d’un seul regard. A sa façon, le pardon proposé dans l’évangile est redoutablement mystérieux. Au moins, n’a- t-on jamais fini de le pratiquer.

« Le pardon de l’évangile est un pardon total, inconditionnel, que rien ne peut arrêter, explique le Père Cédric Burgun, vice-doyen de la Faculté de droit canonique de Paris. Pour l’Eglise, tout homme est pardonnable. Toujours. Même si son acte est condamnable. Et c’est presque révolutionnaire à une époque où nous sommes poussés à nous contenter de la loi du Talion, œil pour œil et dent pour dent, de justice équivalente. Or, le pardon, qui est une condition fondamentale de la vie chrétienne, qui est un don total, perfectionne la justice et impose d’aller au-delà de la vengeance ».

Pardonner n’est pas renoncer

pardon 2 329Condition de vie chrétienne, le pardon est aussi un désir profond qui habite chaque homme, assure le Père Burgun. « Il ne faut évidemment pas être chrétien pour pouvoir pardonner jusqu’au bout. Tout homme a en lui le désir d’aimer. Simplement et trop souvent, l’homme oublie d’aimer, ou se décourage d’aimer. Le Christ devient alors l’exemple le plus fort qu’aimer et pardonner jusqu’au bout, jusqu’à la mort, est possible. »

Car l’amour et le pardon sont indissociables. On ne pardonne pas pour soi, pour retrouver sa paix intérieure ou pour flatter son ego. On pardonne par amour pour l’autre. Du coup, on ne peut non plus pardonner froidement, avec distance : on ne peut pardonner qu’en aimant. « On ne peut pas dire "je pardonne, mais je n’oublie pas" ou "je pardonne, mais je ne te revois plus". Le pardon, au contraire, rapproche les deux protagonistes. Le pardon devient le lieu d’un plus grand amour. Cela aussi est mystérieux. Mais le pardon véritable ne consiste pas à dire à l’autre qu’on tolère ses fautes, qu’on les excuse ou qu’on l’aime malgré ses fautes. Non, cela consiste à dire qu’on l’aime dans sa faute. Et que si sa faute est intolérable, c’est parce que le mal qu’il se fait me fait souffrir également ».

pardon 3 329En ce sens, le pardon ne s’arrête pas au pardon, ou à l’abandon d’un idéal. Main dans la main, il fait avancer celui qui pardonne et celui qui est pardonné sur l’exigeant chemin de la vérité et de la charité.

Et c’est sur ce chemin, en définitive, que l’on découvre une condition indispensable au pardon véritable. « On ne peut pardonner qu’en ayant la conscience que nous devons à notre tour être pardonnés », conclut Cédric Burgun. On ne peut pardonner qu’en ayant été pardonné. Car pour affronter l’exigence du pardon, nos propres forces se révèlent toujours trop faibles. L’amour que l’autre pose sur nous est indispensable.

Le pardon est donc un chemin d’humilité. Celui d’une humilité capable de reconnaître ses propres faiblesses. Mais aussi un fameux chemin d’espérance qui encourage à ne jamais réduire l’autre à sa faute, et à toujours avoir la force de se relever.

Bosco d’Otreppe pour La Libre Belgique

pardon 4 329Sur notre chemin de chrétien séparé, divorcé mais fidèle à notre conjoint, que ce texte puisse nous aider à avancer à notre rythme sur le chemin du pardon avec notre conjoint, notre famille et tous ceux qui nous entourent.

Marie-France (Louvain-la-Neuve) – BELGIQUE