Ce rendez-vous de Lourdes était exceptionnel, par le lieu, par la date (notre 25° anniversaire), et par les intervenants.
Le père Mattheeuws, jésuite belge nous a parlé de la permanence du sacrement de mariage : tout amour humain doit être transformé et sauvé par le Christ mais cela se fait par l'engagement de nos libertés. Les liens du mariage sont enracinés dans la liberté des personnes. Leur rupture ne signifie pas automatiquement la mort du lien. C'est l'amour qui fait l'unité même s'il est déchiré. L'amour du Christ pour l'humanité n'est pas sans blessure. Le Christ ne disparaît pas du couple quand le couple est en souffrance.
Seul Dieu peut tirer du bien d'un mal mais il peut le confier à l'homme en lui demandant de pardonner et d'aimer jusqu'au bout. Dieu est au coeur de l'impuissance de celui qui veut aimer alors que le couple se déchire.
Ce que l'amour humain ne parvient plus à vivre, le Seigneur le tient fermement à bras étendus. Le pardon humain ne restitue pas toute la situation originelle mais c'est la preuve que Dieu est plus grand que notre coeur en toute situation.
La CNDA témoigne que tout amour doit être sauvé par Jésus. On est appelé à mettre en avant le bien de l'autre et celui des enfants avant le sien propre. Cela témoigne d'un amour qui traverse la mort.
Seul le Christ a la force de prendre en sa personne ce qui est brisé et il en tire du bien. Nous sommes modestement appelés à coopérer à cette action du Christ... car Jésus reste celui qui fait signe dans l'histoire, un Christ qui est crucifié dans les époux mais un Christ qui est déjà ressuscité dans le couple.
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