Première retraite de la Communion et première démarche sincère de renouvellement du OUI à mon épouse Iluta séparée... Quelle grâce d’avoir été enseigné et guidé entre autres par Mgr d’Ornellas qui s’est fait particulièrement proche de chacun... sans oublier les enfants présents. Ils ont eu la joie de voir Monseigneur s’approcher d’eux souvent pour leur parler.
Ma fille aînée Marie-Espérance a été touchée par son petit mot et la prière après la messe à l’occasion de son 8ème anniversaire en la fête de sainte Marthe. Quelle jolie surprise aussi cette rencontre le premier soir avec ma fille cadette Emérentienne (3 ans et demi)... je crois qu’elle sera bientôt fière de son prénom qui a tellement ravi Monseigneur. Comme il l’a lui-même expliqué, sainte Emérentienne tient une place toute particulière au sein de l’Institut Notre Dame de Vie de Venasque (d’où provient l’article ci-après) dont il fait partie, de même que le prêtre letton (mon épouse est originaire de Lettonie) qui a célébré la messe de notre mariage le 1er juillet 2006.
Matthieu, avec Marie-Espérance, Jean-Emmanuel et Emérentienne – BELGIQUE
Sainte Emérentienne : une enfant... qui s’impose du Ciel
Durant un certain nombre d’années, le Père Marie-Eugène s’aperçut qu’à la date du 23 janvier, il recevait un cadeau inattendu : c’était une faveur, la réponse à une préoccupation du moment, un événement providentiel... Il percevait alors une présence du ciel. Ce n’était pas celle d’un grand personnage, il le sentait bien, mais plutôt celle d’une enfant qui, après avoir fait son petit cadeau, disparaît discrètement en riant, sur la pointe des pieds...
Son parfum de joie intérieure demeurait dans l’âme du Père. Il découvrit alors que l’Eglise fêtait, à cette date, une petite martyre des premiers siècles, à Rome, Sainte Emérentienne, esclave et amie de Sainte Agnès. Emérentienne avait servi Agnès humblement. Elle l’avait vue vivre, prier, mourir. Elle n’était rien, et avait tout reçu d’elle, surtout sa foi, et son amour pour Jésus. Dans sa fidélité héroïque, Emérentienne suivit Agnès jusqu’au bout. Elle fut lapidée alors qu’elle se rendait sur son tombeau, dans une catacombe le long de la Via Nomentana, dans la campagne romaine.
Pour le Père Marie-Eugène, son message était lumineux, non seulement pour lui et les membres de l’Institut Notre-Dame de Vie, mais pour ceux qui, à la suite de Sainte Emérentienne, marchent par un chemin ordinaire, enfouis dans le monde et dans toutes les situations professionnelles et sociales : accepter de laisser la puissance de Dieu se déployer dans la faiblesse, attendre tout de lui seul, se livrer sans réserve à sa volonté, dans la situation et à la place qu’il choisit pour chacun, jusqu’au sacrifice complet...
Institut Notre Dame de Vie
http://www.notredamedevie.org
« Petite fille, elle ne fait pas de discours, elle exprime son message par des actes. »
Vénérable Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, carme fondateur de l’Institut