Une nouvelle année civile commence avec son lot d’incertitudes mais aussi pleine d’espérance.
Il y a quelques semaines nous avons fêté la venue du Sauveur qui s’est fait homme parmi les hommes. « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn, 1-14). Le Fiat de Marie a permis que se réalise la Promesse faite au peuple élu. Par notre OUI prononcé le jour de notre mariage, notre vie est engagée dans le Seigneur, avec l’aide toute maternelle de Marie. C’est avec leur protection que nous pouvons témoigner de ce que nous vivons, pourquoi nous avons fait ce choix de la fidélité.
Si l’Exhortation apostoli-que Amoris Laetitia ne parle que très peu des personnes séparées-divorcées-fidèles (N° 242), nous faisons le choix de nous donner les moyens pour témoigner dans l’Eglise.
Avant tout nous voulons être au service de nos évêques pour parler de la grâce du sacrement de mariage au- delà de la souffrance de la
séparation. Nous sommes présents lors de journées diocésaines sur la famille. Certains d’entre nous participent à la préparation au mariage, rencontrent des séminaristes, interviennent dans les médias chrétiens. Chacun d’entre nous est invité, encouragé à donner son témoignage quand l’opportunité se présente.
Le dynamisme croissant de nos groupes régionaux nous encourage à aller toujours plus avant vers ceux qui ne nous connaissent pas, avec les récollections ouvertes, la création effective de deux nouveaux groupes régionaux, dans les Alpes et en Languedoc.
Thierry Maucour savait témoigner à temps et contretemps. Il avait les mots pour dire et écrire la beauté du sacrement de mariage. Ses écrits, ses livres resteront un témoignage de cette foi, de cette ardeur qui l’habitait pour parler de la fidélité au conjoint au-delà de la séparation et qui ont permis à beaucoup de repartir dans leur propre vie de foi.
Il nous a fait profiter de ses réflexions sur le mariage indissoluble, sur la fidélité à notre conjoint et à notre sacrement de mariage.
Dans le précédent Anneau de Feu (N° 327) il n’a pas hésité à nous interpeller en nous parlant de la sexualité dans Amoris Laetitia. Dans ce numéro-ci, il nous parle d’Amour et de Vie. Comment ne pas être touché au cœur par ce texte que nous lisons alors qu’il est dans la Vie éternelle et au plus près de l’Amour de Dieu ?
Il laisse dans la vie de beaucoup d’entre nous un vide qu’il nous faut remplir à notre manière. Mais nous en sommes convaincus, de là où il est maintenant, aux côtés d’Anne-Marie Lemarquer et Babeth Bardey qui l’ont précédé dans leur mission de modératrices, des frères et sœurs de la Communion déjà auprès du Père, il va nous aider à avancer en eaux profondes comme il savait le faire si bien.
Nous aurons de nombreuses occasions de dire merci à Thierry pour tout ce qu’il nous a donné, tout ce qu’il nous a apporté. Les fioretti récoltées dans les jours qui ont suivi l’annonce de son décès forment déjà un bouquet de MERCIS.
Annick