Chers frères et sœurs,
Entrons dans cette nouvelle année avec joie et espérance !
Ce sont les vœux que nous formulons pour vous en ces premiers jours d’une année qui s’annonce encore compliquée. Bien entendu, nous vous souhaitons toutes et tous en bonne santé, vos familles et vos amis. Nous n’ignorons pas les souffrances vécues, traversées, accompagnées en ces temps de pandémie.
Mais nous vous souhaitons surtout une année où l’on parle d’autres sujets que de ce qui monopolise les débats depuis des mois, une année où nos regards et nos cœurs s’ouvrent à la joie de l’Evangile.
Nous pourrions par exemple parler de l’invitation du Saint-Père à la fraternité et à l’amitié sociale, telle qu’elle est si magnifiquement exprimée dans sa dernière lettre encyclique Fratelli Tutti, Tous Frères ! De quoi nourrir notre année, et bien au-delà, ce message d’amour et de fraternité qui invite à l’écoute, au dialogue, à l’accueil, à la bienveillance, au pardon, à la réconciliation, bref à tout ce qui fait « la musique de l’Evangile » et peut nous inspirer au quotidien. Nous pourrions faire nôtre cette apologie de la « culture de la rencontre » dont nous sentons bien qu’elle est prophétique dans notre monde si déchiré et tristement marqué par « l’individualisme consumériste, indifférent et impitoyable ».
Nous pourrions partager la joie des enfants de Pontmain quand ils ont lu la banderole déployée au-dessus de la grange, en cette nuit du 17 janvier 1871 : « mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, mon fils se laisse toucher ». Le sanctuaire fête ce mois-ci le cent cinquantième anniversaire de l’apparition mariale, et nous aurons la chance d’y vivre notre retraite de cet été, du lundi 12 au samedi 17 juillet.
Après Notre-Dame du Laus, nous pourrons nous resourcer à nouveau dans la tendresse de Marie sur nos vies. Il y a ainsi des messages qui ont plus d’actualité et de portée que les dernières dépêches de l’AFP ou les « monologues parallèles » des chaînes d’information en continu.
Nous pourrions nous confier à saint Joseph, pour le 150e anniversaire de la proclamation de l’époux de Marie comme Patron de l’Église universelle, et reprendre les paroles de la prière du Saint-Père : « Qu'il ne soit pas dit que je t’ai invoqué en vain, et puisque tu peux tout auprès de Jésus et de Marie, montre-moi que ta bonté est aussi grande que ton pouvoir. » Quel beau programme ! Bien plus utile que les dernières statistiques sur le nombre de malades ou de vaccinations…
Et ce ne sont que quelques exemples : l’imagination et la générosité des témoins de la Bonne Nouvelle sont sans limites. Voilà pourquoi ce sont les vœux que nous voulions vous offrir en ce début d’année : des vœux de vie et d’espérance, des vœux d’amour et de miséricorde, des vœux de paix et de joie !
Bien fraternellement
Emmanuel et Marie