en Aquitaine
- Détails
- Écrit par Guillaume d'Alançon
Monseigneur Aillet a rencontré les époux séparés et fidèles à leur sacrement de mariage les 6 et 8 février dernier à Bayonne et à Pau
Ces moments comptent parmi les plus émouvants. Sentinelles du matin ou veilleurs dans la nuit, ces hommes et ces femmes sont impressionnants par leur courage et leur force intérieure, leur joie aussi. Il ne nous appartient évidemment pas de juger des raisons qui les ont conduit à se retrouver dans cette situation, il s’agit seulement de revenir sur l’esprit qui préside à leur choix de vivre la fidélité à leur conjoint légitime, à leur mari, à leur femme.
JUSQU'AU BOUT DE L'AMOUR
Le topo de l’évêque a porté sur le caractère profondément ecclésial de leur situation. Au cœur de l’Eglise, ils sont le témoignage vivant qu’aimer consiste à aller jusqu’au bout.
Aller jusqu'au bout de l'amour, c'est continuer à aimer quand on n'est plus aimé. A ce moment, il se passe une chose extraordinaire : c'est le Christ qui aime en nous, avec lui nous marchons sur les eaux de la mort ; sans lui, nous coulerions dans la haine. Oui, le pardon sublime l'homme... Aller jusqu'au bout de l'amour, c'est croire que tout est possible pour celui qui s'appuie sur Jésus.
Monseigneur Aillet a centré son propos sur le lien douloureux du Christ avec l’homme. Comment, depuis la création d’Adam et Eve, sans oublier l’Histoire Sainte et le temps de l’Eglise, la souffrance offerte est la condition de notre rédemption. Comment, au cœur de la dureté de la vie, de l’incompréhension conjugale, Dieu révèle son mystère de salut.
LA FIDÉLITÉ C'EST AINSI QUE DIEU NOUS AIME
D’aucuns pourront trouver inaccessible ce chemin de fidélité dans notre société où tout est possible, ou presque. Oui, c’est bien cela en fait, tout est possible quand l’on fait confiance au Christ. Il sait mieux que nous ce qui est bon pour nous… Sinon, pourquoi autant de dépressions, de concubinages successifs sans lendemain…? Le témoignage de la fidélité des hommes est avant tout celui de la fidélité de Dieu qui ne nous a pas abandonnés le jour où le fruit de l’arbre parut bon et goûteux. Quelles que soient notre situation, nos croix, nos trahisons, Jésus nous cherche et nous trouvera, si nous nous laissons faire par lui, si nous nous abandonnons à sa miséricorde. C’est le message des époux fidèles, malgré la séparation, et si unis à Jésus et Marie.
Écrit par Guillaume d'Alançon, délégué épiscopal à la Famille et à la Vie
- Détails
- Écrit par Vincent (Bordeaux)
Je vous transmets le récit de la réconciliation en cours de Béatrice avec son époux (ils ont repris la vie commune et ils ont trois enfants) et de la présence bienfaisante de Marie dans la vie de sa famille.
Vincent (Bordeaux) – AQUITAINEJe voudrais témoigner de la grandeur, de la toute-puissance et de l’infinie bonté de Notre Seigneur pour ses enfants...
Jusqu'au début 2014 il y a eu des hauts et des bas avec mon époux, tantôt dans le rejet, tantôt dans la réconciliation, à bout de forces j'ai pris la décision de divorcer et j'ai entamé les démarches avec mon avocate.
Entre-temps une amie de longue date me propose d'aller en pèlerinage à Medjugorje avec les enfants. Projet qui me paraissait vraiment impossible à réaliser, mais c'était sans compter sur la persévérance de notre maman du ciel, qui a tout organisé pour que cela devienne possible. Et nous voilà partis tous en octobre 2014 pour ce pèlerinage (14 heures de vol !). Je ne pourrais pas décrire ce qui s'est passé là-bas parce qu’il n'y a pas de mots pour le dire... Des miracles et des grâces de Dieu sur nous tous, nous étions un petit groupe d'une vingtaine de martiniquais. Pluies de bénédictions...
De retour en Martinique, comme poussée par l'esprit, alors que tout était clair avant mon départ, que j'avais pris la décision de divorcer et que je ne m'imaginais pas revivre chez mon époux, voilà que je décide de revenir chez moi, sans que je puisse l'expliquer à personne...
En janvier 2015 je revenais chez moi. J'étais en paix, je sentais que Marie était auprès de moi et m'accompagnait. Mon époux était ravi, bien sûr, les enfants un peu surpris et déboussolés au début mais dans l'acceptation.
Depuis cinq mois que je suis revenue, notre famille a subi beaucoup d'attaques de l'Ennemi, mon époux ayant fait déjà deux crises de rejet, allant même jusqu'à vouloir à nouveau notre départ de la maison.
Vraiment, les choses ne sont pas faciles à vivre après presque vingt ans de mariage, mais cette fois-ci Marie m'a appris à offrir mes souffrances, et je sais qu'elle les transforme en bénédictions et prières pour tous ceux qui ne connaissent pas encore l'amour de Dieu. Chaque jour le Seigneur nous fortifie, j'apprends la confiance, l'abandon, l’acceptation des choses qu'on ne peut pas changer. J'apprends à prendre soin de moi et de ma liberté, Dieu m'a appris que j'étais importante à ses yeux, que tous nous avons une valeur inestimable, j'ai appris à aimer, à pardonner, à recommencer, garder la foi en toute circonstance.
Je veux dire aux personnes mariées ou séparées qui ne savent plus que faire et ne croient plus en rien, qu'avec Marie tout devient possible : apprenons à lâcher prise et cela prendra le temps que cela prendra mais jamais, jamais, Dieu ne nous abandonnera.
Béatrice – MARTINIQUE
- Détails
- Écrit par Vincent Bigourdan
Echos de la journée diocésaine girondine pour les personnes séparées ou divorcées vivant seules
Le samedi 30 novembre 2013 une journée diocésaine était organisée au Centre Spirituel de la Solitude à Martillac près de Bordeaux sur le thème : après la séparation ou le divorce quel chemin de vie avec le Christ ?
Préparée par la Pastorale Familiale avec la Communion et le Chemin Neuf / Cana Espérance cette journée s’adressait aux personnes séparées ou divorcées vivant seules suite à une séparation ou un divorce. Sa communication a été relayée par le site et les paroisses du diocèse.
Nous étions un peu plus de cinquante à participer à cette journée venant des différents coins de la Gironde, voir d’un peu plus loin.
Monseigneur Laurent Dognin (évêque auxiliaire) présidait cette journée, entouré des pères Pierre Protot et Antoine-Marie, sœur Denise Vincent, Catherine Leruste, Pascal Moulonguet et moi-même suppléé par Christiane (Pau), Madeleine et François. Marie-Marthe, sollicitée dès la préparation par la Pastorale Familiale avait dû renoncer à être présente parmi l’équipe d’animation pour des raisons de santé. Monique et Bernadette étaient là également.
Page 3 sur 6