Je voudrais vous partager la grande joie que nous donne le Seigneur.
Les 11, 12, 13, 14 Novembre 2010, à Sainte Anne d'Auray, eut lieu le congrès des CPCR, Coopérateurs Paroissiaux du Christ Roi. Le père Guy Venard, de la communauté Notre-Dame de Fatima à Bieuzy-Lanvaux, avait invité la Communion.

Qu'est-ce donc que cette œuvre des CPCR ? Fondée par le Père François de Paule Vallet, d'origine espagnole, l'œuvre s'implante en France en 1934, d'abord à Chabeuil, dans la Drôme. Le but est de travailler à étendre le règne du Christ par l'évangélisation des hommes adultes grâce aux exercices de Saint Ignace. Le Père Vallet, lui-même converti à l'âge de vingt-quatre ans lors d'une retraite ignatienne, consacra sa vie à promouvoir les exercices comme moyen de découvrir le plan de Dieu et de se mettre à la suite du Christ, chemin de lumière et source de dynamisme spirituel. Il fonda deux congrégations religieuses, l'une pour les hommes, l'autre pour les femmes, et un mouvement laïc, l'ARP, association des retraitants pour les paroisses. Aujourd'hui, l'ARP est reconnue par l'Eglise comme association privée de fidèles et participe à l'apostolat des laïcs.
Le congrès d'Auray avait pour thème l'évangélisation des familles par les exercices spirituels.
Le samedi matin, nous rejoignons les congressistes réunis dans la chapelle de l'Immaculée Conception pour les laudes, la messe, puis la conférence de Sr Christiane, supérieure générale des sœurs CPCR. Sr Christiane nous entraina dans la contemplation de la Sainte Famille à Nazareth. L'après-midi, Madame Alicia LATORRE, présidente de " Provida ", fédération d'associations espagnoles très actives contre l'avortement, nous parla du combat mené en Espagne pour la famille et la défense de la vie. Le Père Bochatax de la communauté CPCR de Kinshasa intervint ensuite avec Daniel Favreau, ancien président des ARP. Avec eux, nous avons pu réfléchir à notre implication dans nos paroisses.
J'ai pris davantage conscience de la mission : être serviteur de la présence de Dieu dans le monde d'aujourd'hui. Quel grand bonheur car elle nous donne le sens profond de notre vie. Bien sûr, la porte est étroite mais elle n'est pas hors de notre portée, si nous le désirons et le demandons.
L'Esprit Saint va nous former. Il va nous enseigner comment comprendre et remplir notre tâche, même petitement, dans notre quotidien. Nous le voyons bien à la Communion, par exemple dans les témoignages du livre " A cœur ouvert ". La parole de Dieu, si nous l'écoutons, la ruminons, nous invite à des actes tout simples au jour le jour. Le Christ est venu au cœur du monde, il se tient à ma porte, il se tient à la porte de notre cœur, de tout notre être et également de toute situation ou évènement. Je l'ai mieux compris ce week-end : le Christ nous attend, il frappe. C'est par Amour qu'il descend dans notre cœur, c'est par amour qu'il frappe non seulement à notre porte, en toute situation, mais à la porte du monde. Si quelqu'un ouvre, il entrera. Ouvrir à l'Esprit implique que nous ouvrions nos remous intérieurs, nos haines, nos détestations, nos peurs, nos ombres, tout ce qui se passe en nous. L'Esprit nous éveille et nous éclaire. Il est indispensable de se laisser éclairer.
Dans mes engagements paroissiaux, je viens de faire l'expérience, oh ! combien difficile, douloureuse mais vitale, qu'il faut aller de l'avant. Ouvrir tout de même nos cœurs, nos lieux d'ombre et de lumière. Mettre à la disposition du Seigneur toutes nos forces vives.
Je voudrais dire encore un immense merci au Seigneur, à Louisette, Chantal, Michelle, au Père Venard pour cette invitation. A ceux et celles de la Communion qui nous font exister. Je rends grâce à Dieu pour les signes de tendresse qu'il nous a adressés tout au long de ce week-end.J'allais oublier : ce congrès a été clôturé par une belle messe d'envoi célébrée au sanctuaire de Fatima par Monseigneur Centène, évêque de Vannes. Magnifique participation de la chorale Kanerion de Pluvigner avec Camille à la harpe et, à l'orgue, François (mon neveu).
Le dimanche après-midi, nous sommes allées jusqu'à la chapelle de Kerdroguen, dédiée à Notre-Dame de la Parole. J'aime m'y rendre pour prier. C'est là qu'avant de nous séparer, nous avons redit avec ferveur et dans l'action de grâce notre prière des foyers.