en région Centre
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- Écrit par Mado (Centre)
Jusqu’à il y a peu de temps, personne ne savait où se trouvait l’Indre (36)… et puisqu’il n’y avait ni mer ni montagne, ce n’était guère attractif ! Les plus avertis n’évoquaient le « Pays de George Sand » que pour son romantisme… sans pour autant savoir où celui-ci se trouvait précisément.
D’Anneyron à Pontmain, la route est longue… et les frères et sœurs de la Communion Notre-Dame de l’Alliance ne connaissent le département que pour y avoir déjà fait une halte en allant à une retraite… ou pour une visite fraternelle.
Le 10 juillet dernier, c’est avec une très grande joie que j’accueillis à la maison, Anne-Victoire, Anne-Marie et Catherine (primo-retraitante), accompagnée de son fils Thomas. Je félicite en passant, Anne-Victoire qui s’est souvenue de la route depuis Neuvy-Saint-Sépulchre pour arriver sans encombre jusque dans « ma campagne perdue ».
Ce week-end fut un moment de partage culinaire (!), humain et spirituel… La « pogne de Romans » (recette de brioche originaire de la Drôme) nous a régalées au petit-déjeuner. Nous avons eu la joie de cuisiner ensemble légumes drômois et pintade berrichonne pour le déjeuner (particulièrement savoureux !) sous le signe de l’amitié fraternelle… délicieusement incarnée !
Le dimanche à la messe en la basilique de Neuvy-Saint-Sépulchre (construite sur le modèle du Saint-Sépulcre de Jérusalem et classée au Patrimoine de l’UNESCO, s’il vous plaît !), nous avons retrouvé Emmanuel, récemment installé à Châteauroux. C’était dans cette même basilique que, quelques mois plus tôt, nous l’avions rencontré avec Marie, notre modératrice, le lundi de Pâques, jour du Pèlerinage du Précieux-Sang.
Après la célébration dominicale, Emmanuel nous fit la bonne (au sens premier du terme !) surprise d’apporter des « galettes de pommes-de-terre » (spécialité locale qu’il venait de découvrir) pour « alimenter » les festivités… Cake à la banane et tourte aux groseilles sont venus clore ce repas au cours duquel nous avons fait plus ample connaissance avec les « nouveaux ». Emmanuel eut l’heureuse surprise de revoir Anne-Victoire, qu’il connaissait déjà.
Temps de joies simples et de petits bonheurs originaires d’ailleurs.
L’après-midi, le beau temps nous permit d’effectuer une petite balade. Celle-ci se termina par un échange à l’ombre du prunus et du marronnier, comme un avant-goût de ces « groupes de partage », constitués lors de la retraite annuelle...
On peut dire, sans se tromper, que ce week-end, réunissant frère et sœurs de la Communion Notre-Dame de l’Alliance, fut un temps très fraternel… et spirituel ! En réponse à l’invitation d’Emmanuel à se recueillir, nous avons prié avant de nous séparer le soir.
Ma présence à la retraite annuelle étant difficilement réalisable pour moi ces dernières années, la Communion est venue à moi plusieurs fois et… le Bon Dieu a sans doute dit un jour : « Si Mado ne vient pas à la retraite, la grâce de la retraite ira à Mado ! »
Merci Seigneur pour cette grande délicatesse ! Merci à mes Frères et Sœurs de la Communion pour les cadeaux que sont leurs visites inspirées par l’Esprit !
Mado (Saint-Denis-de-Jouhet) - Région Centre
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- Écrit par Mado (Saint-Denis-de-Jouhet)
Récollection du groupe Centre
de Notre-Dame de Miséricorde à Notre-Dame de l’Alliance
C’est lors d’un rassemblement charismatique à Pellevoisin, fin 1988, que j’ai eu l’adresse d’Anne-Marie Le Marquer, co-fondatrice de la Communion Notre-Dame de l’Alliance.
Mon mari ayant quitté le foyer définitivement en novembre 88, je me suis empressée d’écrire à Anne-Marie lui demandant de prier pour nous. Quelle ne fut ma surprise d’avoir une réponse par retour du courrier me proposant de venir à une récollection en février 89 !
C’est là que j’ai été accueillie par Anne-Marie chez Babeth Bardey, qui m’avait invitée à dormir la veille avant d’aller au foyer de Charité de la Part-Dieu à Poissy où se déroulait la récollection.
Après un long temps sans récollection de la Communion, celle des 30 et 31 janvier derniers se passait au sanctuaire de Pellevoisin.
Bien sûr, j’avais très envie d’y aller… c’était un peu comme un appel… et en même temps mes difficultés à marcher me freinaient dans ma démarche. Entre l’envie et la peur, je ne m’étais pas inscrite. Et voilà qu’un appel téléphonique de Marie, me proposant de venir me chercher à Châteauroux (ce qui m’a énormément touchée) m’a encouragée à y aller. Notre fille Marie, apprenant cela, alors qu’elle ressentait le besoin de faire un tour dans ce lieu béni, profita de l’occasion pour me servir de chauffeur.
Je crois que le Seigneur y était présent : Il a œuvré dans les cœurs pour que j’arrive sans encombre à Pellevoisin, que j’ai si souvent fréquenté autrefois ainsi que Marie, ma fille. Et si l’Esprit Saint s’était servi des Marie pour me permettre de vivre cette récollection en répondant à son invitation ?
Fraternellement parlant, j’y ai fait la connaissance de Marie-Pauline et de Chantal et retrouvé avec grande joie, Mireille, Marie-Reine, Véronique, Paul, Fabienne, Bénédicte et Marie.
Le thème, "Vulnérabilité et abandon à la volonté de Dieu" était prêché par le Père François, frère de saint Jean au service du sanctuaire.
En juin 2020, Monseigneur Beau, archevêque de Bourges, ouvrit le procès en béatification d’Estelle Faguette, la voyante de Pellevoisin.
Le 1er juin de la même année, c’était le départ du pèlerinage du « M » de Marie en deux routes retraçant les différentes apparitions de la Vierge Marie en France au 19e siècle.
La route de l’ouest partait de Lourdes, dans les Pyrénées (apparition à Bernadette Soubirous en 1858) vers Pontmain dans la Mayenne (apparition à quatre enfants du bourg en 1871).
Celle de l’est partait de la Salette en Savoie (apparition à Mélanie et Maximin en 1846) et, traversant Paris, faisait une halte rue du Bac (apparition à Catherine Labouré en 1830). Ces deux routes se sont rejointes à Pellevoisin.
Le départ de ce pèlerinage particulier eut lieu 40 ans après le rappel de Jean-Paul ll : « France qu’as-tu fait de ton baptême ? » nous a fait remarquer le Père François. La statue de Notre Dame de France étant à Paris pour l’Assomption, dans la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, Monseigneur Aupetit a consacré la capitale française et son diocèse aux cœurs unis de Jésus et de Marie.
Le 12 septembre, l’arrivée du pèlerinage à Pellevoisin coïncidait avec la date anniversaire de la naissance d’Estelle Faguette. Le 13 septembre, après la messe, Monseigneur Beau couronnait la statue Notre-Dame de Pellevoisin et consacrait son diocèse (Cher et Indre) aux cœurs unis de Jésus et de Marie.
Je connaissais les grandes lignes de la vie d’Estelle Faguette mais j’ai beaucoup apprécié la façon dont le Père François l’a abordée à travers trois objets :
- la lettre à la Vierge Marie dans laquelle Estelle demandait sa guérison pour s’occuper de ses parents, écrite en septembre 1875 et déposée à la grotte de Notre-Dame de Lourdes dans le parc du château de Montbel.
- l’ex-voto qu’elle avait déjà vu, n’était plus une plaque blanche, le 1er février 1876, à la 5e apparition mais dessus était écrit : « J’ai invoqué Marie au plus fort de ma misère. Elle a obtenu de son Fils, ma guérison entière. Aux quatre coins, il y avait des boutons de roses d’or et dans le haut, un cœur enflammé couronné de roses et transpercé d’un glaive. »
- le scapulaire, qu’Estelle a fini de broder le 11 novembre 1876. C’est la 14e apparition. Marie lui dit : « Tu n’as pas perdu ton temps aujourd’hui, tu as travaillé pour moi. Il faut en faire beaucoup d’autres. Courage. »
Le 30 avril 1876, l’ex-voto d’Estelle est posé à l’église paroissiale avec l’autorisation de l’archevêché.
Les 10-12 décembre, Estelle est reçue par Monseigneur de la Tour d’Auvergne, archevêque de Bourges, qui autorise la confection du scapulaire.
Le 31 janvier 2021, à la messe à l’église du village, j’ai été frappée par le rayonnement du Père François qui jusque-là m’avait été caché… par le masque obligatoire !
L’ex-voto et le scapulaire portent les cœurs blessés de Marie et de Jésus. Le cœur compatissant de Jésus est toujours ouvert.
Nous prenons conscience que s’il y a la croix de Jésus, c’est à cause de la croix des hommes. Nous devons porter notre croix parce que Jésus porte la sienne.
Mado (Saint-Denis-de-Jouhet)
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- Écrit par Mado
En 2019, pour différentes raisons, mais souvent un problème de transport, je n’ai pu participer aux récollections. Inutile de dire que cela manque… Il y a bien le courrier, le téléphone, les SMS… quand on sait les envoyer… mais cela ne remplace pas les rencontres.
Dans le groupe Centre, des frères et sœurs ont eu l’excellente idée de venir « fêter les rois » dans la campagne berrichonne de Saint-Denis de Jouhet (36) où j’habite.
Savoir qu’ils ont fait plusieurs heures de route pour venir me voir, cela fait plus que chaud au cœur. Je suis extrêmement touchée par cette démarche.
Michelle et Marie-Reine, malgré leur visite (un peu forcée …) des chemins de campagne, sont arrivées les premières. Puis Didier, Maria et Bénédicte ont suivi et Mireille qui a fait un détour pour prendre Fernande à Blois est arrivée à l’heure prévue.
Quelle joie ces retrouvailles ! C’est un merveilleux cadeau ! Le repas partagé est l’occasion de découvrir et goûter les spécialités des uns et des autres et c’est un grand moment de convivialité. C’est le jour de partager la galette… avec un peu d’avance. Marie-Reine a eu la fève donc reine une deuxième fois. Vers 17h30 il y a les premiers départs car la nuit tombe vite à cette période de l’année.
Mais avant, nous écrivons une petite carte à ceux et celles qui n’ont pu venir et qui sont bien présents dans le cœur et la pensée de chacun et chacune.
Merci aux responsables pour l’organisation et à tout un chacun pour la réussite de cette journée.
Mado
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