en région Centre
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- Écrit par Bénédicte (Orléans)
C’est par ce beau dimanche du 28 juillet, très ensoleillé, que les membres de la Communion ND de l’Alliance de la Région Centre, se sont retrouvés pour une journée fraternelle avant l’été.
Tout d‘abord pour la messe à la Basilique Cléry-Saint-André, suivie par une très enrichissante visite, guidée par Jean-Louis, également organiste, et qui nous a réservé un accueil chaleureux et très documenté sur l’histoire de la Basilique et Louis XI.
Nous sommes passés à l’heure espagnole pour nous rassasier lors d’un déjeuner partagé, toujours copieux, agrémenté de plats délicieux préparés par chacun, chez les Ursulines de Beaugency qui nous ouvrirent gentiment leur maison. Fraternelles retrouvailles pour partager joie et difficultés, nouvelles de chacun.
Pour terminer en beauté, certains ont prolongé en assistant au somptueux spectacle du château de Beaugency, nous replongeant dans l’Histoire de France.
Chacun a repris la route, ressourcé et heureux de cette belle journée ensemble.
Bénédicte (Orléans) - Centre
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- Écrit par Bénédicte (Centre)
Jeanne d'Arc naît le 6 Janvier 1412 à Domremy (Lorraine). Son père Jacques d'Arc, laboureur, et sa mère, Isabelle Romée, lui apprirent à prier et à aller souvent à l'église. Vers l'âge de 17 ans, Jeanne reçut une mission extraordinaire. L'archange saint Michel, sainte Catherine d'Alexandrie et sainte Marguerite d'Antioche lui apparurent, tandis que des voix célestes accompagnées de lumières divines, l'exhortaient à partir au secours du roi de France, Charles VII (1422) pour délivrer la France de l'occupation anglaise. Un grave conflit existait entre les royaumes de France et d'Angleterre depuis 1066 (la guerre de Cent Ans 1337-1453).
Elle se met en route vers Vaucouleurs, escortée par le capitaine Robert de Baudricourt, Jean de Metz et Bertrand de Poulengy, et rejoint le Dauphin à Chinon le 6 mars 1429.
Pour preuve de sa mission divine, Jeanne propose d'en montrer le signe en faisant lever le siège tenu par les Anglais à Orléans depuis octobre 1428.
Ses enseignes militaires : un étendard où figure le Christ entouré de deux anges avec l'inscription «Jhésus Maria», terminé par deux queues portant l'emblème du roi de France, chef de l'armée (trois fleurs de lys sur fond d'azur) et un pennon (une Annonciation).
Le 29 avril, à la tête de l'armée, elle entre dans Orléans (Porte Bourgogne) et oblige les Anglais à lever le siège de la ville. La Pucelle s'installa dans la maison de Jacques Boucher, trésorier du duché à côté de l'église Saint-Paul (incendiée en 1940) et Notre-Dame des Miracles (oratoire de la Vierge Noire) où Jeanne est venue prier à la messe et rendre grâce après la victoire du 7 mai (mosaïques, vitraux, pierres commémoratives, retable sur la façade ouest du sanctuaire). En 1450, Charles VII ayant définitivement expulsé les Anglais de Normandie, est instaurée une procession annuelle.
Orléans sera délivrée le 8 mai. Puis ce sont les victoires de Meung, Beaugency, Patay, Troyes et Châlons-sur-Marne, couronnées par le sacre du roi Charles VII à Reims, le 17 juillet 1429.
Elle repart vers la Charité-sur-Loire, Melun, Senlis, Soissons et Compiègne.
Faite prisonnière le 23 mai 1430, Jeanne commence un long calvaire. Emprisonnée, vendue aux Anglais, elle subira les plus dures brimades. Son procès est l'un des plus importants de l'Histoire (du 9 janvier au 24 mai 1431).
Elle suit son Sauveur jusqu'à l'offrande totale d'elle-même. Jeanne est finalement condamnée à mort et, le 30 mai 1431, brûlée vive à Rouen, à 19 ans. Ses dernières paroles témoignent de sa vie : « J'en appelle à Dieu et à notre seigneur le Pape. Non, non, je ne suis pas hérétique, ni schismatique mais une bonne chrétienne » et elle crie : « Jésus, Jésus ».
Elle n'avait pas cessé de protester de son innocence, de sa fidélité à Dieu et de sa soumission à l'Eglise. La pureté de sa vie, sa droiture, sa piété, sa charité jusque dans les batailles, sont la preuve de sa sincérité et de l'authenticité de sa sainteté.
Le 7 juillet 1456, Jeanne est réhabilitée par l'Eglise et le 13 décembre 1908, le pape Pie X la proclame "bienheureuse" en rappelant: « Vous direz à vos compatriotes que s'ils aiment la France, ils doivent aimer Dieu, aimer la foi, aimer l'Eglise qui est pour eux tous une mère très tendre comme elle l'a été de vos pères. Vive le Christ qui est roi des Francs ». C'est cette royauté du Christ, si souvent affirmée par l'héroïne d'Orléans, qui doit donner à la France sa grandeur parmi les nations ; alors Dieu la protégera et lui donnera gloire et liberté. « Je n'ai pas seulement l'espérance, j'ai la certitude du plein triomphe ».
Jeanne d'Arc est canonisée en 1920 et proclamée patronne secondaire et gardienne de la France en 1922 par le pape Pie XI (la
Vierge Marie en son Assomption étant la patronne principale)
Fête le 13 et 30 mai. Devise : « Messire Dieu premier servi ».
Jeanne d'Arc a puisé sa force en Jésus-Christ qui lui a permis d'être victorieuse de tout. A sa suite, mettons toute notre confiance en Jésus- Christ qui peut tout pour les hommes même lorsque nous croyons que tout est perdu. Demandons à Jeanne d'Arc de nous donner cette espérance, cette confiance en notre Sauveur afin de sortir toujours victorieux des différentes luttes de notre vie.
Dieu qui a choisi sainte Jeanne d'Arc pour défendre son pays contre l'envahisseur, accorde-nous par son intercession, de travailler pour la justice et de vivre dans la Paix, de t'aimer en tout et plus que tout afin de vivre pour la louange de ta gloire.
Les Orléanais honorent Jeanne d'Arc, leur libératrice, chaque mois de mai par des fêtes civiles, militaires et religieuses, dans un cortège triomphal haut en couleurs et en musique. Toute la ville est en liesse, célébrant Jeanne en armure et à cheval. (site www.tourisme- orleans.com)
Bénédicte (Orléans) - CENTRE
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- Écrit par Mado
Juin est un mois important pour plusieurs membres de notre groupe régional. Yves a eu l’idée formidable de proposer une rencontre sans attendre la rentrée pour fêter nos anniversaires. Il a démarré la série le 1er juin, suivi de Fabienne le 7, moi le 8, Maria le 11 et Fernande le 19.
Comme Yves semble être un "pro" de l’organisation, c’est lui qui s’est chargé de rassembler nos sœurs de Blois, Chécy et Orléans pour les véhiculer jusqu’à Cogné, un hameau perdu dans la campagne berrichonne de l’Indre et pas très facile d’accès, il faut le reconnaître...
Après un voyage apparemment sans encombre, la voiture d’Yves est arrivée pile à l’heure prévue dans ma cour. Chapeau ! Quelle joie de se retrouver...
Ayant manqué la dernière récollection et n’ayant pu faire partie du groupe qui a rendu visite à
notre frère Paul à Chambord
après son opération... et avant
les inondations autour du château, cela me touche beaucoup que le lieu choisi pour fêter les 80 ans d’Yves et de Maria ait été chez moi.
Nous avons pu prendre l’apéritif dehors mais il était préférable de rentrer à l’abri pour le repas partagé. La température n’ayant rien d’estival, un plat chaud a été le bienvenu. Comme Fabienne, Fernande et moi ne changions pas de dizaine, l’honneur de la photo souvenir a été réservé à Maria et Yves soufflant la bougie commune.
Le partage ne s’est pas limité à celui des plats. Les échanges portant sur des sujets plus personnels nous ont permis de nous connaître plus en profondeur et de mieux comprendre l’autre. Merci, Seigneur, pour cette initiative d’Yves et la concrétisation de ce projet en beau partage fraternel dans tous les sens du terme.
Mado (Saint-Denis de Jouhet) – CENTRE
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