Une aspiration mythique de tout être tourné vers un idéal…
Un projet latent de notre couple : début octobre 2009, mon mari et moi-même rencontrons de façon inopinée un organisateur de marche, il nous parle du chemin côtier. Cela nous séduit. Mais fin octobre 2009, mon mari m’annonce qu’il quitte la « maison ». Au printemps 2011, je lui propose cette marche. Il me répond qu’il ne veut plus jamais marcher à mes côtés.
La Communion m’avait déjà accueillie, et, lors d’une procession à Notre-Dame de Boulogne fin août 2011, je parle de ce projet à Dominique. L’idée résonne en elle, puis en Rose, autre sœur de la Communion, familière des marches vers Compostelle.
Prudente, Rose propose à un ami marcheur de Saint-Jacques de nous accompagner car le chemin du Nord n’est pas du tout « balisé ». Martine, une Amiénoise dans notre situation se joindra au groupe.
L’équipe est formée : quatre sœurs de vie et un « ange gardien ». Cinq pèlerins de Dieu…
Une marche d’essai sur un week-end début mars à Amettes (Pas-de-Calais), patrie de saint Benoît-Joseph Labre (saint patron des pèlerins qui vécut au XVIIIe siècle), nous confirme que Dieu nous attend sur ce chemin.
Nous partirons bien de « chez nous » : de l’abbaye du Mont-des-Cats vers la maison diocésaine de Merville, puis vers le Carmel de Béthune, le presbytère de Saint-Léger à Lens , les Clarisses d’Arras, puis chez une amie pèlerine près de Bapaume et enfin, chez des paroissiens de la basilique Notre-Dame de Brebières à Albert (Somme).
Marie, en ce mois de mai, veille sur ses brebis…