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- Écrit par Bruno et Pauline (Paris)
Le 25 novembre dernier, jour anniversaire du mariage des époux Quattrocchi (premier couple béatifié dans l’histoire par Jean-Paul II en 2001), la messe du soir a été prolongée par une veillée qui mettait la fidélité à l’honneur.
Alternance de lectures de la Parole, d’enseignements et de témoignages : un couple de fiancés, deux couples mariés – des parents et des grands-parents – et celui de notre sœur parisienne Marie-France.
L’assemblée a ensuite été invitée à
renouveler son "oui" en fonction de l’état de vie de chacun : à leur engagement pour les fiancés, à leur conjoint pour les époux unis puis pour les époux séparés fidèles, et au baptême pour les autres. Close par la Prière des foyers, la veillée s’est achevée par un chocolat chaud et chaleureux...
Deux mois plus tard, sollicités par l’émission mensuelle « Séparés, divorcés, fidèles»1, nous avions été tellement touchés par son témoignage que nous avons proposé à Marie-France de récidiver sur les ondes. Malgré l’émotion qui l’avait étreinte en face-à-face, elle a accepté de parler en direct le 20 janvier. En voici de larges extraits, écoutables en différé sur le site de la radio.
Une séparation nécessaire et la fidélité indispensable pour cheminer vers le pardon et une possible réconciliation
« Mariée depuis 51 ans et séparée depuis 6 ans après 45 ans de vie commune, ce n'est pas rien ! Nous avons eu 3 enfants, rapprochés, mais, en fait, j'étais le 4ème... En effet, mon mari (issu de l'"élite" de la nation) commandait à la maison dans tous les domaines, aussi bien dans le choix de l'ameublement (tapis, rideaux, nappes) ou des écoles des enfants, soit pour toutes nos activités...
Rapidement j'ai réalisé que je n'avais aucune place dans notre famille. Nous nous étions mariés beaucoup trop vite, sans prendre le temps de bien nous connaître. J'ai accepté cet homme parce qu'il représentait à mes yeux le contraire de mon père (bipolaire) avec lequel j'avais de mauvaises relations et que je cherchais à fuir.
J'ai éteint en moi tout désir personnel, refusant de m'affirmer et d'expérimenter une quelconque aptitude... Son autorité naturelle me faisait peur.
J'ai tenu bon pour nos enfants, sans jamais rien partager avec lui. J'ai parfois provoqué des disputes, n'en pouvant plus. J'étouffais !
Je pense même qu'à 50 ans, j'ai eu le diabète (comme on dit : une maladie psychosomatique). J'ai fréquenté plusieurs thérapeutes, avalé les antidépresseurs. Mon mari disait que j'étais la malade. Jamais il n'a voulu consulter pour nous.A force de menaces, j'ai enfin mis à exécution le besoin salutaire que j'éprouvais de m'éloigner de lui. Nos enfants étant établis, ils avaient moins besoin d'un couple parental uni. Ils ont d'ailleurs admis notre séparation (les enfants ont des antennes).
Pendant 5 ans, j'ai vécu dans la culpabilité, la rancune, le ressentiment, l'échec ! Néanmoins, nous nous voyions à l'occasion de cérémonies religieuses concernant nos petits-enfants. Par Grâce, j'ai connu la Communion Notre-Dame de l’Alliance qui m'a accueillie. J'ai cheminé en son sein, approfondi le sens de ma vie, regardé mon passé en vérité. J'ai envie de dire : "communion" = union dans la Foi (que nous avons tous les deux) ; "alliance" = combinaison qui permet d'ouvrir une porte verrouillée en prenant les dispositions nécessaires pour assurer le succès d'une entreprise (notre fidélité réciproque).
Les évènements varient suivant le regard qu'on porte sur eux : depuis plus d'un an, notre situation a bien évolué. A l'une de nos rencontres, j'ai senti une grande PAIX en moi-même (pour laquelle je priais constamment le Ciel : merci, Seigneur, tu m'as entendue !) et j'ai tenté une autre manière de l'aborder et de lui parler, avec un profond désir de rapprochement. Il ne l'a pas refusé. Sans doute, cette séparation avait été nécessaire... Nous avons, depuis, entrepris des courriels, des textos qui signifiaient son chemin personnel et puis nous avons pris des rendez-vous pour nous voir.
A la Toussaint, puis à Noël, nous avons partagé une semaine en famille, mon mari et moi proches et communicants.
Maintenant, je perçois le chemin qu'il nous faut parcourir ensemble pour mieux vivre nos vieux jours que toute notre vie commune ! Sérénité, bienveillance, paix, gestes affectueux, voilà tout un programme, sûrs d'être accom- pagnés par Jésus ! La réconciliation est en marche, une "nouvelle" relation est en train de se mettre enplace : ALLELLUIA ! ! »
Bruno et Marie-France (Paris) ILE-DE-FRANCE (Combs-la-Ville)
1 http://www.radiomaria.fr/separes-divorces-fideles/chaque 3ème mercredi du mois de 9h15 à 10h00
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- Écrit par Josiane
Franchement incroyable ! Quand je suis arrivée à Saint Laurent j’étais épuisée... et le mot est bien faible.
Il faut dire que 18 jours auparavant j’avais été cambriolée ce qui m’avait terriblement perturbée physiquement et moralement. D’autre part toutes les démarches qui suivent un cambriolage m’ont empêchée de partir à l’avance et j’ai dû faire le trajet d’une seule traite (quand même avec deux petits arrêts de 10 minutes quand la somnolence risquait de s’installer). En conséquence je suis arrivée épuisée et percluse de douleurs. Je me disais que je ferais mieux de rentrer chez moi dès le lendemain... Oui, mais c’était sans compter sur une « ange gardien » qui m’a aussitôt prise sous son aile. Le soir à la chambre, une autre « ange gardien » est venue à mon secours... et les jours se sont enchainés. J’étais de plus en plus perturbée et pourtant je suis restée jusqu’à la fin. Je n’en reviens pas !
Lire la suite : En rentrant de la retraite je me sens bien...
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- Écrit par Marie France Sallets
Sainte Geneviève, patronne des diocèses de Paris et Nanterre
Née vers 422 à Nanterre (dont la cathédrale lui est dédiée), elle fut consacrée au Seigneur à sept ans par l’évêque d’Auxerre (le futur saint Germain). A la mort de ses parents, elle vint habiter la Cité de Paris où, retirée du monde, elle observait un jeûne rigoureux, toute livrée à la prière; elle se renfermait parfois dans le silence durant plusieurs semaines.
Face aux dernières convulsions de l’empire romain en Europe, elle devint « la mère de la patrie menacée ». Intervenue en 451 devant la menace d’Attila et de ses Huns, elle empêcha l’exode général des Parisiens. « Restez dans la ville en invoquant le Ciel. Vous y serez plus en sécurité que sur la route ! » Les envahisseurs se détournèrent de Paris vers Orléans.
En 465, le chef franc Childéric (père de Clovis) assiégeait Paris. Elle se rendit jusqu’à Troyes et rapporta par bateau des vivres aux Parisiens affamés.
Son rayonnement était tel qu’elle fit ériger la première basilique sur le tombeau de saint Denis. Sa réputation courut jusqu’en Syrie où saint Syméon le Stylite, du haut de sa colonne, se recommandait à sa prière.
Au soir de sa vie, elle eut la joie de saluer en Clovis le premier roi chrétien des Francs. A sa mort, en 502, Clovis et Clotilde la firent enterrer dans la sépulture préparée pour eux, sur la colline qui surplombe la Seine, devenue la Montagne-Sainte-Geneviève. Clovis demanda qu’une prière permanente honore ses reliques. Dès le VIème siècle, des moines, les « génovéfains », se chargèrent d’accomplir ce vœu.
Son tombeau était entouré d’une immense dévotion et la procession de ses reliques à travers la ville écarta l’ennemi à plusieurs reprises. Jusqu’en novembre 1793, où sa châsse ciselée par saint Eloi fut profanée et ses ossements brûlés, Paris ne fut jamais envahie. Depuis la destruction des reliques, elle l’a été en 1815, 1870, 1940...
Les « génovéfains » ayant été chassés à la Révolution, l’archevêque de Paris confia en 1854 à l’Institut des dames de sainte Geneviève une prière quotidienne pour Paris et pour la France. Le premier jeudi de chaque mois à Saint-Etienne-du-Mont, la messe est suivie des litanies de la sainte.
« Sainte patronne de notre groupe régional, intercédez auprès du Père pour qu’Il nous inspire, à ton exemple, la force d’agir autant que de prier ! »
Bruno (Saint-Maur-des-Fossés) – ILE-DE-FRANCE (COMBS-LA-VILLE)
« Veille, Geneviève, sur la ville qui t’est confiée. Garde-la des excès qui la rendent parfois semblable à une grande cité païenne. »
Antique livre liturgique de Paris
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