en Ile-de-France

groupes en Ile-de-France 

Renseignements : ici lien pour joindre les responsables régionaux OU sur les lieux de la carte

  

  

  

  

ADF 349 Val de Marne

C'est le jeudi 29 octobre que Bruno et Henri, qui va animer le groupe avec l’aide de Christine, sont allés rencontrer les sœurs de l'Annonciade à Thiais en vue d'y préparer l'accueil de nos futures récollection, qui ne se feront plus au Centre Spiritain de Chevilly. Le monastère de Thiais est un des lieux spirituels du Val de Marne où notre évêque Mgr Santier aime à séjourner. Les bâtiments viennent de connaître d'importants travaux de rénovation.

L'ordre de l'Annonciade a été fondé en 1502 par Jeanne de France avec pour règle "l'étude et l'imitation de la Vierge Marie". La vie de cette femme fut héroïque et douloureuse mais dès son plus jeune âge elle s'en remet à Marie.

Jeanne de France, née le 23 avril 1464 à Nogent-le-Roi et morte le 4 février 1505 à Bourges, est la seconde fille du roi Louis XI et de Charlotte de Savoie après Anne de Beaujeu, de trois ans son aînée. C'est aussi la sœur du futur Charles VIII. 

Appelée « Jeanne la boiteuse » ou « Jeanne l'Estropiée » à cause d’une malformation de la colonne vertébrale, elle devient duchesse d'Orléans puisqu'elle est mariée à l'âge de douze ans à Louis d'Orléans. Celui-ci, devenu roi sous le nom de Louis XII, fait annuler ce mariage dans le but d'épouser Anne de Bretagne, la veuve du roi de France précédent Charles VIII frère de Jeanne, pour annexer le duché de Bretagne à la couronne. 

Après l'annulation de son mariage, l'ex-reine tombe malade mais n'en gouverne pas moins le duché de Berry. Elle finit par fonder l'ordre de l'Annonciade conformément à ce que la Vierge lui avait annoncé dans son cœur alors qu'elle avait 7 ans. Elle meurt 3 ans plus tard.

Inutile de dire que la vocation de l'Annonciade et la vie de sa fondatrice font écho à ce que nous vivons à la CNDA. Nous serons donc choyés et surtout bien compris par nos soeurs de l'Annonciade.

Henri (Vincennes) – Ile-de-France-Thiais

20200807 073434Mon âme est dans ma vie la place de Ta joie 

Le lieu de Ta rencontre où jubile tout mon être. 

Tu es venu m'y prendre, m'y reconnaître, m'y baiser, 

Désormais je me glisse dans la louange des âges. 

 

Ô puissant ! qui es toute merveille 

Et m'invites en Ton nom, Ta gloire, Ta sainteté, 

Ô miséricorde d'hier et de demain 

Du premier au dernier jour, du premier souffle au dernier 'Amen', 

Ô force de nos vies ! qui viens dans nos fragilités Disperser nos illusions. 

 

Tu es venu me faire tomber de mon trône, Alléluia ! Me montrer le doux chemin de l'humilité, Alléluia ! 

Tu es venu m'apprendre la faim, Alléluia ! 

Me montrer l'odieuse impasse de mes richesses, Alléluia ! 

 

Et Tu T'es penché jusqu'à moi, Ton serviteur inutile, Ton peuple en exil, Ton enfant d'Israël. 

Tu T'es souvenu de Ton amour de toujours à jamais, des entrailles où Tu m’avais conçu. 

 

Tu as tenu toutes Tes promesses, Toi qui n'es que promesse 

Et accomplissement de Ta promesse sur tout homme, de toute race et de toute nation. 

 

Tu as jeté dans ma besace vide 

Toute la gloire de Ton nom 

Toi qui es Père des pères, Fils parmi les fils, et Esprit, Esprit Saint ! Pour chaque seconde de ma vie et pour les siècles des siècles 

Amen

Emmanuel - ILE-DE-FRANCE - POISSY 

Notre petit groupe, tel un bébé de six mois, continue de croître et d’embellir. Bien que trois nouvelles personnes se soient jointes à nous, nous n’étions que neuf mais cela nous a permis de suivre les offices et la messe avec la communauté des missionnaires spiritains âgés, hébergés au Centre spiritain. Quelle émotion nous a étreints lors de la consécration, quand la trentaine de prêtres, plus ou moins valides, ont concélébré de leur place, dans l’assemblée, en prononçant les paroles sacerdotales, le bras tendu vers l’autel…
Merci Seigneur : votre dessein bienveillant est notre chemin de sainteté !

Reco octobre2019 IleFranceNotre joie fut double car le Père Loïck Bélan nous a ouvert (presque) tous les trésors de la liturgie, de l’Eucharistie aux Heures, en passant par la Parole et la Communion… Du disciple à l’apôtre et de la liturgie à la Parole, nous devons écouter Dieu pour connaître sa volonté. Si la nourriture du disciple est la liturgie, celle de l’apôtre est la Parole.
En effet, Dieu tient parole mais c’est sa Parole qui nous tient en vie.

Le Christ assume le pire de notre humanité : la trahison (Il est « livré » !) Pour passer de celle-ci à la donation, et non à la vengeance, un retournement s’impose : « Il rendit grâce […] Il le rompit […] "Ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous". » Jésus, homme, ne vit pas sa mort comme un orphelin, mais sous les yeux du Père... Depuis, nous sommes chargés de refaire cette action de grâce, de revivre la gratuité de l’Amour et de passer, nous aussi, de la trahison à la donation. Nous ne pouvons offrir que ce que le Seigneur nous a déjà donné…

Dans notre tempête, rendre grâce s’apparente à offrir les prémices des fruits de notre amour blessé : toutes les bonnes choses qui nous ont été données et vont nous permettre de rebondir… 

Bruno (Saint-Maur-des-Fossés) – Ile-de-France

1 Il faut avoir été blessé pour faire l’expérience de Dieu :
« Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé » (Ps 50, 19).
« Bienheureux les fêlés car ils font rayonner la Lumière ! » (citation adaptée de Michel Audiard)