aneAvec le Groupe IDF sud-est, nous avons eu notre recollection d'avril et enfin nous savons ce que nous sommes... des ânes ! Hé oui, c'est bien comme cela que j'ai appris à nous considérer mais ce n'est pas dévalorisant, loin s'en faut !

Comment ne pas admettre qu'il n'y ait pas commune mesure dans la distance qui sépare nos pensées même les plus savantes de celles de Dieu, et celles d'un âne de celles d'un homme ? La sagesse de l'homme n'est elle pas folie pour Dieu

Mais ne désespérerons pas, bien au contraire, car si nous sommes des ânes, réjouissons-nous d'avoir découvert le bon Maître, bien meilleur que le meilleur des propriétaires de bestiaux de cette terre. Quand nous nous laissons apprivoiser et acceptons de recevoir sur le dos notre bon Maître, son fardeau est léger et son joug est doux. De plus, notre bon Maître ne nous conduit pas à l'abattoir mais aux sources qui étanchent éternellement notre soif de vie.

 

Et puis l'âne, c'est un animal très sympathique. C'est simple, il travaille calmement à son rythme et surtout il n'a pas la prétention d'être aussi beau, racé et élégant que le cheval. Bref, pour l'âne, la superbe n'est pas de mise, il ne lui reste que l'humilité de la simplicité. Pas question pour lui d'aller porter sur son dos des guerriers excités ou des belles vaniteuses.

Saint François faisait allusion aux tendances de notre corps, de nos sens en les appelant « frère âne ». Qu'il avait raison ! Il aimait les bêtes, les respectait et connaissait nos limites mais au delà de nos limites, il était déjà en contemplation de leur créateur.

Allez hue !