en Midi-Pyrénées

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départements :
9, 12, 15, 31, 32, 46, 65, 81, 82


20211212 Mirana Ramalanjaona claude agathon reduite 

lieu de récollection :

Abbaye Ste Scholastique

Dourgne (81)

responsables :

  

Mirana Ramalanjaona

Claude Agathon

+33 (0)6 58 62 35 36

+33(0)6 87 74 04 10

conseiller spirituel : 

p.Michel Martin-Prével.

+33 (0)6 83 01 74 29 

 

Nous avons eu la joie de nous retrouver les 6 et 7 mars à Castelnau d’Estrètefonds pour notre 2e récollection, celle-ci enfin en "présentiel". Cela faisait un an que l’ensemble du groupe n’avait pu se retrouver… Confinement oblige !

Marie, notre modératrice, s’était jointe à nous car nous avons eu le bonheur de réélire Mirana pour un second mandat.

Nous étions hébergés dans un château, dont les fondations datent du Moyen-Âge, à son apogée à la Renaissance et rénové aux 18 et 19e siècles. La chapelle est installée dans une salle d’apparat avec un beau plafond à caisson et une très belle cheminée.

Nous avons été reçus par l’association Redemptoris Mater, Notre-Dame du Bon Accueil et, en effet, nous avons été très bien accueillis.

Le Père Hervé, que connaissait Mirana, nous a enseignés sur le thème "vulnérabilité et abandon à la volonté de Dieu".

Après avoir rappelé que la vulnérabilité est une valeur fondamen-tale liée au projet de Dieu et nous avoir fait réfléchir sur notre propre vulnérabilité, il nous a fait découvrir la catéchèse du pape François sur la première béatitude : « bienheureux les pauvres de cœur ».

La première phrase du pape est justement : « pauvres de cœur, nous n’avons pas besoin de le devenir, car nous le sommes déjà ! Nous sommes pauvres et nous avons besoin de tout : c’est la condition humaine. »

Quelques autres réflexions de notre Pape complètent cette dimension : « Si je n’accepte pas d’être pauvre, je prends en haine tout ce qui me rappelle ma fragilité… » « Chacun de nous est vulnérable, à l’intérieur. » « Mais comme on vit mal, si l’on refuse ses propres limites ! » 

Le Pape nous rappelle également les 3 mots "magiques" : « s’il te plait, merci, excuse-moi » mais, nous le savons tous, c’est le pardon qui est le plus difficile à donner :
- « l’orgueilleux n’y arrive pas. Il ne peut s’excuser : il a toujours raison… »
- « la lassitude de demander pardon, c’est une mauvaise maladie ! »
- « le Seigneur ne se lasse jamais de pardonner ».

« Celui qui a ce pouvoir de l’humilité, du service, de la fraternité est libre. » Notre vie est à l’horizon du Royaume de Dieu : la vie éternelle. Avec Dieu, tout se libère et, grâce à sa miséricorde, nous sommes dans la joie.

Le Père Hervé nous a donc fait réfléchir sur la vulnérabilité : 

  • La vulnérabilité : qualité psychologique. 
    • S’autoriser à être vulnérable
    • C’est une force nécessaire
    • Elle est bonne en soi : béatitude de la pauvreté (cf. ci-dessus)
  • S’abandonner à la volonté divine :
    • C’est s’engager : à l’exemple de Jésus, l’Église apprend, aide mais rend également responsable. 
    • Notre plus grande action : consentir à nous laisser façonner, transformer par Dieu, à nous laisser sauver.
    • L’abandon à Dieu est une quête active et un engagement entier

 « Seigneur, je te bénis car tu me dépouilles complètement. » Le cas de chacun est comme une béatitude que nous vivons.

La vulnérabilité est lieu de vie, d’empathie, de souci de l’autre, de partage : c’est le combat de l’amour et de la fidélité. Cette fragilité nous ouvre à un grand désir : être remplis de l’amour de Dieu.

Simone - Midi-Pyrénées.

Sur une proposition savamment orchestrée par nos Serviteurs de Lourdes – Paul et Abel – cette halte du Chemin de Saint-Jacques-de- Compostelle a réuni Elisabeth, Francine, Chantal, Patrick, Simone, Olivier et moi-même, dans un lieu phare des grands sites de la région : Moissac !

rencontre MP 332 1Notre « ancre » fixée, non pas au port de plaisance mais à l’ancien Carmel, devenu le Centre d’accueil des pèlerins, nous a élevés « corps et âmes ». Aimantés par le lieu, la montée de l’escalier nous a conduits au cloître desservant salle à manger, dortoirs et services divers et à un étage où nos chambres nous attendaient...

Ce qu’avaient apportés les uns et les autres (cake aux olives, pâté, saucisse, poulet- rôti, nectar d’abricot, salade verte et vin à la robe rosée pour « avoir mis de côté son alcool vertigineux ») nous a revigorés.

Ainsi à l’unisson, la promenade retenue par notre jacquet Abel a décuplé la joie de nous retrouver. Plan en main, le GR65 nous a introduit dans le cœur de la cité nous invitant à nous arrêter ; mais non, ce n’était pas le moment ! La Main providentielle me permit de présenter ma fille Caroline et mon petit-fils Thomas au troupeau que nous formions. Merci et gloire à Toi Seigneur !

rencontre MP 332 2Abel véhiculé par Paul nous attendait au départ du « canal latéral de la Garonne », aussi pour les rejoindre, mus par l’allégresse de nos cœurs joyeux, nous avons cheminé le long du bassin du canal. Bienveillant, frère vent avait chassé la pluie en donnant rendez-vous à frère soleil pour nous accompagner tout au long de cette « balade des gens heureux » !

Hymne à la Création exhalant les suaves parfums des roses pour célébrer l’« Heureuse qui a cru » (Lc 1,45) en ce mois de mai, mois de Marie.

Arrivés au pont-canal du Cacor, passés dessous pour revenir sur nos pas, nous découvrîmes... une brebis allongée et endormie... sur les prés d’herbe fraîche où Il la fit reposer... Hi, hi... C’est contagieux, le repos... Notre jacquet, lui aussi, était en position allongée dans la voiture, sa santé l’obligeant ainsi !

S’« il ne faut pas mourir sans avoir vu Carcassonne », il ne faut pas quitter Moissac sans avoir découvert « le point de vue de la Vierge »... Silence... Les anges tournent... !

La balade ayant absorbé nos énergies la veille, l’Esprit nous immergea dans la douceur de la paix du cœur pour admirer, contempler, adorer et vivre cette eucharistie où la sève de la foi dégouline dans ce haut lieu millénaire, aujourd’hui chanté par les voix cristallines des sœurs de la Communauté Marie Mère de l’Eglise !

Merci Seigneur pour tant et tant de merveilles reçues et partagées dans la joie et la souffrance aussi et où d’un même cœur en communion avec l’Eglise nous déposons à Ta Maman qui T’a et nous a dit OUI pour devenir Notre Mère :

« Sous Ta miséricorde nous cherchons refuge, sainte Mère de Dieu, Accueille nos prières quand nous crions vers Toi, Mais délivre-nous de tous dangers,
Toi, Marie,
Toujours vierge glorieuse et bénie »

Florence (Albi) - MIDI-PYRENEES

En l’église Notre-Dame-du-Rosaire à Rangueil près de Toulouse a été organisée une veillée de prière pour la vie avec exposition du Saint Sacrement.

A l’appel des pastorales de la famille et de la santé, j’ai été invité à témoigner sur cette blessure qu’est la séparation du couple. Voici le témoignage que j’ai donné :

Accompagner-MP-315« Avec Claude, mon épouse, nous nous sommes mariés, il y a bientôt 24 ans. Nous avons présenté à Dieu notre union et reçu le sacrement de mariage ; un mariage pour toujours.

Nous étions heureux de cette vie conjugale et bâtissions notre foyer, pensant aussi à notre vie spirituelle, avec l'aide de l'Église. Cependant les difficultés de la vie quotidienne nous envahissaient, l'incompréhension s'installe entre nous.

Un jour de janvier 2007, la séparation eut soudain lieu et, peu de temps après, je découvre avec stupeur la demande en divorce. Quel séisme ! Que faire, alors que je pensais que, tous deux, me semblait-il, nous croyions au mariage pour toute la vie ? « Que l'homme ne sépare pas, ce que Dieu a uni »...

La Providence m’a conduit, peu de tempsaprès, à découvrir des hommes et des femmes qui ont fait le choix de vivre, malgré la séparation, de la grâce du sacrement de mariage. Dans la foi au Christ, ils prennent un chemin de fidélité, de pardon et d'espérance.