Un petit aperçu de notre vie des régions Midi Pyrénées et Languedoc Roussillon, car notre Communion se partage ces deux belles contrées.
Le pèlerinage de Sainte Germaine de Pibrac, à la sortie de Toulouse, a lieu le 15 juin. Il nous a permis de nous retrouver pour fêter notre nouvelle patronne en union avec bien sûr notre Mère du Ciel.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette petite bergère, c’est une enfant maltraitée par sa belle-mère qui la nourrissait très peu et nesupportait pas de la voir s’intéresser à plus pauvre qu’elle. Elle était très pieuse et gardait de quoi les nourrir. Un jour qu’elle s’apprêtait à distribuer du pain, sa marâtre luidemande de lui montrer ce qu’elle cachait dans son tablier. Germaine lui ouvrit son tablier qui s’était rempli de fleurs. Depuis, pour le pèlerinage, la chasse de sainte Germaine est couverte de roses et toute la basilique est décorée de fleurs... Encore une petite bergère qui a été touchée par la grâce de Dieu ! C’est impressionnant de voir combien de bergersont été appelés par Notre Seigneur à témoigner de son Amour, dans leur pauvreté et leur générosité : la Salette, le Laus, Domrémy, Lourdes, Fatima et j’en passe.
Autre moment fort de notre région, la dernière récollection de Montolieu, dans l’Aude où le Père Philippe PLET nous a fait un enseignement sur « Saint Joseph et la spiritualité des élus selon l’Apocalypse ».
Nous étions accueillis par les petites sœurs de Saint-Vincent- de-Paul qui nous ont hébergés dans leur maison de retraite. Lecadre était idyllique, avec un magnifique bassin en pierre où la croix du Seigneur se reflétait dans l’eau, et plein de fleurs : roses, escolzias, œillets, vignes en treilles...
Le Père Plet, Passioniste, nous a fait découvrir d’autres facettes de saint Joseph que celles que nous avions déjà abordées et nous a permis de nous émerveiller qu’un saint dont on sait si peu de choses se révèle finalement si riche par ses actions et sa présence, sous le regard de Jésus et de Marie...
Patience, silence, travail, obéissance, abnégation, piété et chasteté résument cette présence si importante pour Marie et Jésus lors de la vie « cachée » de Jésus (30 ans pour 3 ans de vie publique) : un bel exemple à suivre
La Vierge Marie nous y attendait aussi avec la statue des apparitions de la Rue du Bac où d’autres apparitions ont eu lieu moins connues, en 1840 car la Vierge y a donné un « scapulaire » de son Cœur Immaculé, vert, à une petite sœur de saint-Vincent-de-Paul, sœur Bisqueyburu, pour aider à la conversion des pécheurs surtout à l’heure de leur mort.
Cette sœur a fini sa vie à Carcassonne, où elle a eu d’autres apparitions dans la chapelle de l’hospice dont il ne reste actuellement que le lieu de la chapelle, appelé le Dôme...
Groupe Midi-Pyrénée