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Nous avons eu la joie de nous retrouver les 6 et 7 mars à Castelnau d’Estrètefonds pour notre 2e récollection, celle-ci enfin en "présentiel". Cela faisait un an que l’ensemble du groupe n’avait pu se retrouver… Confinement oblige !

Marie, notre modératrice, s’était jointe à nous car nous avons eu le bonheur de réélire Mirana pour un second mandat.

Nous étions hébergés dans un château, dont les fondations datent du Moyen-Âge, à son apogée à la Renaissance et rénové aux 18 et 19e siècles. La chapelle est installée dans une salle d’apparat avec un beau plafond à caisson et une très belle cheminée.

Nous avons été reçus par l’association Redemptoris Mater, Notre-Dame du Bon Accueil et, en effet, nous avons été très bien accueillis.

Le Père Hervé, que connaissait Mirana, nous a enseignés sur le thème "vulnérabilité et abandon à la volonté de Dieu".

Après avoir rappelé que la vulnérabilité est une valeur fondamen-tale liée au projet de Dieu et nous avoir fait réfléchir sur notre propre vulnérabilité, il nous a fait découvrir la catéchèse du pape François sur la première béatitude : « bienheureux les pauvres de cœur ».

La première phrase du pape est justement : « pauvres de cœur, nous n’avons pas besoin de le devenir, car nous le sommes déjà ! Nous sommes pauvres et nous avons besoin de tout : c’est la condition humaine. »

Quelques autres réflexions de notre Pape complètent cette dimension : « Si je n’accepte pas d’être pauvre, je prends en haine tout ce qui me rappelle ma fragilité… » « Chacun de nous est vulnérable, à l’intérieur. » « Mais comme on vit mal, si l’on refuse ses propres limites ! » 

Le Pape nous rappelle également les 3 mots "magiques" : « s’il te plait, merci, excuse-moi » mais, nous le savons tous, c’est le pardon qui est le plus difficile à donner :
- « l’orgueilleux n’y arrive pas. Il ne peut s’excuser : il a toujours raison… »
- « la lassitude de demander pardon, c’est une mauvaise maladie ! »
- « le Seigneur ne se lasse jamais de pardonner ».

« Celui qui a ce pouvoir de l’humilité, du service, de la fraternité est libre. » Notre vie est à l’horizon du Royaume de Dieu : la vie éternelle. Avec Dieu, tout se libère et, grâce à sa miséricorde, nous sommes dans la joie.

Le Père Hervé nous a donc fait réfléchir sur la vulnérabilité : 

 « Seigneur, je te bénis car tu me dépouilles complètement. » Le cas de chacun est comme une béatitude que nous vivons.

La vulnérabilité est lieu de vie, d’empathie, de souci de l’autre, de partage : c’est le combat de l’amour et de la fidélité. Cette fragilité nous ouvre à un grand désir : être remplis de l’amour de Dieu.

Simone - Midi-Pyrénées.