Journée d’amitié interrégionale dans le Perche

Cela faisait longtemps que Marie-Françoise brûlait de présenter la Communion à son curé... C’est ainsi que 21 sœurs et frères (3 du Centre, 5 de Normandie et 13 d’Ile-de-France) se sont retrouvés le 18 septembre.

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Narrations normandes
C’est ici ? P’têt’ ben qu’oui, p’têt’ ben qu’non...

Quel bonheur de retrouver mes frères et sœurs de la communion pour une belle journée d’amitié dans le Perche. Un quart d’heure avant la messe, je suis au rendez-vous à l’église Saint-Laurent de Nogent le Rotrou. Pas une tête connue en vue, je fais le tour et admire la mise au tombeau du XVème siècle. La messe commence, le prêtre qui officie n’a pas, a priori , la couleur d’un breton de souche comme le patronyme de Coat, Yannick, le laissait pressentir d’après le message de Bruno...

L’évangile de Luc nous narre la parabole du gérant habile. Je n’avais jamais trop compris pourquoi le maître en faisait l’éloge... eh bien, l’homélie va me donner un bon coup d’éclairage.

Le prêtre explique qu’en ce temps-là les intendants avaient trois façons d’être rémunérés : par une somme fixe convenue à l’avance, ou par un pourcentage d’argent sur la vente des produits, ou par un pourcentage en nature sur les récoltes. Vraisemblablement, on se trouve dans le dernier cas de figure et le pourcentage est de 50/50. Donc le gérant habile, mais non point malhonnête, fait don de ses 50 barils d’huile et de ses 30 sacs de blé, investissement pour l’avenir puisque « dénoncé » pour dilapidation des biens du maître et renvoyé. On comprend alors pourquoi ledit maître en fait éloge. Je ne suis pas la seule à remercier le père à la fin de la messe pour avoir éclairé notre lanterne.

Bon, c’est pas tout, ça ! Je suis toujours seule de mon espèce, j’ai dû louper un épisode ! Heureusement que juste avant de partir l’idée m’est venue subitement de prendre le n° de téléphone de Marie-Agnès. Pas de chance, répondeur ! Qu’à cela ne tienne, il y a un plan B : ce sont les journées du patrimoine et le château de Nogent me tend les bras, c’est là que l’appel de Marie-Agnès me rejoint. Ben non ! La messe était sous un autre clocher mais je ne le savais pas. Elle m’indique que je peux les rejoindre à Montlandon chez Marie-Françoise, ce que je fais. Le hasard fait que le Père Yannick Coat vient à table s’asseoir à côté de moi. Il évoque, entre autres choses, qu’il a du mal avec l’évangile du jour et que dans son homélie il a même demandé si on pouvait l’éclairer ! Je lui re-sers donc toute chaude l’explication susdite en précisant que cela ne vient pas de moi mais de son vicaire, togolais si je me souviens bien. Hasard ? Pas sûr, j’ai déjà expérimenté l’humour du « Patron » !

La journée a tenu ses promesses : ce fut un bonheur de revoir tous ceux et celles qui sont vraiment mes frères et sœurs en Christ, de pouvoir être avec eux sans le masque que la société nous fait souvent porter, être en vérité, sentir l’affection qui nous lie et le manifester sans arrière- pensée et profiter aussi, plus prosaïquement, des talents culinaires des uns et des autres...    Marie-Pierre

Je suis, pour ma part, bien frustrée d'avoir failli exclure notre Marie- Pierre, car je suis fautive, j'ai omis de mettre son @dresse sur l'envoi groupé pour le changement de lieu pour la messe... Heureusement qu'il y a les mobiles et qu'on a ainsi pu la récupérer ! Journée super sympa qui nous a fait revoir des visages un peu perdus de vue en raison de leur veuvage. Heureuse de savoir que nous pouvons compter sur ce prêtre, pour prêcher une récollection en Normandie pour une année à venir...   Marie-Agnès

Merci pour l’accueil chaleureux dans ce bel environnement. Je participe avec bonheur aux journées d'amitié avec les frères et sœurs de la Communion qui m'ont permis de retrouver un sens à ma vie conjugale brisée.   Emmelyne

Veuve depuis cinq ans, j’ai été très contente de revoir des personnes connues et de retrouver Marie-Françoise. J’ai aussi découvert des visages nouveaux qui me conforte que la Communion perdure.   Jacqueline

Narrations franciliennes

Belle messe dans l’église abbatiale de la Sainte-Trinité de Thiron-Gardais, seul vestige du berceau de l’ordre cistercien fondé par saint Bernard. A la sortie, échanges autour d’un verre de l’amitié avec des paroissiens et des "visiteurs de patrimoine".

Retrouvailles fraternelles ensuite autour d’un repas mémorable partagé et festif dans le beau domaine de Marie-Françoise à Montlandon. Partage spirituel dans tous les sens lorsque M. le Curé nous suggéra avec humour une lectio divina fort appropriée: « Chapitre vin ? Verset toujours... ! »

amitie 327 2Influence du "Plan de Dieu" ou, plus certainement, grâce accordée par Dieu aux membres de notre Communion, nous avons vécu un temps de partage et d'amitié mémorable. Chaque visage rayonnait, à tel point que frère soleil, maussade ce matin-là, finit par se mettre au diapason et à rayonner lui aussi.

Cette « échappée belle » dans le Perche laissera de merveilleux souvenirs : Paul donnant un cours sur la coupe des rosiers, conversation profonde avec Gisèle, Pauline jouant à roule-barrique... Et tous ces « partages » : de mets et gâteaux "faits maison" ; de nouvelles ; de paroles de réconfort ; d’éclats de rire et de joyeuse convivialité autour des tables si bien dressées...       Annie, Danièle, Marie-Françoise et Bruno

Merci au Seigneur et à Marie-Françoise de nous avoir ouvert sa maison !