mariage egliseRappelons tout d’abord, les paroles même de Jésus, citées par saint Mathieu. Parlant du mariage, Jésus déclare «ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni ! » (Mt 19, 6)

Pour les catholiques, le mariage à l'Eglise crée un lien sacré entre les époux et ce lien engage pour toute la vie. Autrement dit, les liens du mariage religieux ne peuvent pas être rompus.L'Eglise accepte malgré tout qu'un couple marié religieusement soit amené à se séparer si le bien commun de la famille l’exige. Le fait de vivre séparé de son conjoint n'est ni une faute ni un motif d'exclusion de l’Eglise. 

Par contre, l'Eglise ne permet pas le remariage religieux d'un époux divorcé puisqu' il est impossible de rompre le lien sacré du mariage pour célébrer un second mariage. Cette position a pour conséquence directe de priver du mariage religieux le chrétien baptisé qui souhaite épouser une personne divorcée.

Le mariage est un sacrement et ne peut être modifié par une détermination civile. Seule la mort d’un des conjoints peut permettre au conjoint vivant une nouvelle union sacramentelle.

LES CONSEILS DU TEMOIN

Certains considèrent l’interdiction du remariage religieux comme une "punition" et pensent que l’Église, qui par ailleurs prêche le pardon, ne pardonne pas le divorce. En fait, ce n’est pas en termes de pardon ni de punition que se pose le problème. Si l’Église ne permet pas le remariage religieux des divorcés, c’est qu’elle ne peut pas le faire. Elle ne peut pas rompre le lien sacré du mariage et consacrer une seconde union.

Certaines personnes qui épousent un divorcé, mais qui ne sont pas divorcées elles-mêmes, ne comprennent pas pourquoi elles ne peuvent pas se marier à l'Eglise. Ce n'est pas possible par ce qu'elles épousent quelqu'un qui est déjà marié devant Dieu.

LES CONSEILS DU RELIGIEUX

Dans certains cas assez rares, des reconnaissances de nullité de mariage sont prononcées : cela veut dire que l’Eglise reconnaît que le mariage prononcé n’était pas valide, parce que l’un des époux n’était pas, par exemple, libre de son choix. Dans ce cas précis, l’Eglise considère qu’il n’y a pas eu mariage sacramentel et qu’une autre union est alors possible.